Les quelques idées et concepts exposés dans cette page animent ma pratique et attiseront peut-être votre curiosité pour les thérapies hypnotiques...
A l’orée du XX ème siècle, l’inclination chamanique du jeune Carl Gustav Jung le fait s’intéresser à d’étranges coïncidences qu’il sera le premier à nommer et à conceptualiser sous le terme de synchronicité.
Voici donc la définition que Carl Gustav Jung donne de la synchronicité :
« occurence simultanée de deux événements reliés non par un lien causal, mais par le sens »
A titre d’exemple, Carl Gustav Jung évoque sa rencontre en 1909 avec Sigmund Freud. Dans le cabinet de ce dernier, les deux hommes partagent leurs recherches et divergent sur l'interprétation de certains phénomènes paranormaux. S'en suit une violente dispute, aussitôt interrompue par des craquements lugubres : la bibliothèque du maître semble elle-aussi prise de colère !
Quelques vingt ans plus tard, André Breton creuse le sillon poétique de la synchronicité qu’il rebaptise « Hasard objectif ». L’expression apparaît dans Nadja, récit de sa liaison avec Léona Delcourt.
Il est minuit. Les amants se promènent seuls aux Tuileries. La jeune femme compare les grands jets d’eau à leurs pensées qui jaillissent puis s’écroulent avec une égale force. Le poète sidéré retrouve les propos énigmatiques lus la veille chez Berkeley «Urge taquas vis sursum eadem flectit que deorsum »…
La pression exerce la même force vers le haut que vers le bas…