Si votre anxiété commence à prendre trop de place dans votre vie, il est temps de s’en occuper (mais sans en rajouter, n’est-ce pas?).
Voici trois manières de vous (dé-)programmer pour vous détendre.
1- Suspendez votre jugement.
Le plus souvent, vous avez de bonnes raisons d’être anxieux. Qu’il s’agisse de prendre la parole en public, d’accomplir des taches en urgence, ou simplement de regarder les journaux télévisés en temps de crise…
Ne vous jugez pas durement pour cela, au risque d’ajouter à l’anxiété la dépréciation de soi. Au contraire, dites vous que votre réaction est normale.
L’astuce :
Complétez cette phrase : « Je ressens de l’anxiété à cause de …………. et cela a du sens parce que ………. »
Exemple : « Je me sens anxieux parce que je viens juste d’apprendre qu’un collègue a fait et je commence à m’inquiéter pour ma santé. C’est normal car j’ai une tendance hypocondriaque. »
2- Cessez d’esquiver les situations anxiogènes.
Personne n’aime se sentir anxieux, alors au premier risque détecté, un réflexe d’évitement se met en place : «Oufff, je suis bien content d’avoir évité ce tracas ! ». Pourtant, à toujours esquiver, vous vous privez d’apprendre à gérer telle ou telle situation difficile ou exigeante, laquelle ne manquera pas de se représenter. Au contraire, vous renforcez son caractère anxiogène de telle sorte qu’elle vous effraiera peut-être encore davantage à la prochaine occasion. Et c’est au final votre monde qui risque de se rétrécir sous l’effet de cette stratégie d’évitement.
L’astuce :
Face à une situation difficile, tâchez de vous souvenir d’une situation comparable que par le passé vous auriez réussi à surmonter. Plongez dans ce souvenir pour le vivifier et ressentir la fierté d’avoir réussi. Vous réactiverez ainsi des ressources qui vous seront très utiles dans la circonstance présente.
3- Ne cherchez pas exagérément à être rassuré
D’abord parce que l’objectif poursuivi n’est pas toujours atteint. Exemple : une douleur vous inquiète et vous vous confiez à un ami, lequel au lieu de vous consoler s’inquiète à son tour à votre sujet. Vous voilà encore plus tourmenté ! Ensuite, à chercher trop souvent à vous épancher, vous devenez « accro » aux réconforts de votre entourage. En état de dépendance, vous risquez ainsi de perdre votre capacité à tolérer votre anxiété par vous-même et de ne plus voir que celle-ci peut s’éteindre d’elle-même.
Astuce :
Lorsque l’anxiété vous saisit, dites-vous que milliers de personnes partage au même moment la même expérience. Vous n’êtes pas seul, vous appartenez à une communauté et pouvez, à votre tour vous mettre à l’écoute des autres.