Dans le film Now, Voyager (1942), deux passagers incarnés par Bette Davis et Paul Heinred se rencontrent au cours d’une croisière. Amour impossible : Paul, marié, ne peut quitter son épouse malade (en réalité, celle-ci fait semblant pour le retenir). Désenchantés, les amants évoquent alors le bonheur comme un danger, une perspective douloureuse :
Et toi, t’est-il arrivé de te méfier du bonheur ? Au point de le fuir, « de peur qu’il ne se sauve », comme dans la belle chanson de Gainsbourg. Si d’aventure, tu trouvais ce trésor, ton angoisse de le perdre, le ferait-elle aussitôt tomber en poussière ?
« J’ai reconnu mon bonheur au bruit qu’il a fait en partant » déplorait Jacques Prévert.
Pour les amants, à l’horizon de leur croisière, nul port où faire escale.
Reste le vestige d’un rêve, aussitôt vécu, aussitôt perdu.
Mais que vaudraient nos vies sans cet horizon qui se dédrobe ?
Dans le film Now, Voyager (1942), deux passagers incarnés par Bette Davis et Paul Heinred se rencontrent au cours d’une croisière. Amour impossible : Paul, marié, ne peut quitter son épouse malade (en réalité, celle-ci fait semblant pour le retenir). Désenchantés, les amants évoquent alors le bonheur comme un danger, une perspective douloureuse :
Et toi, t’est-il arrivé de te méfier du bonheur ? Au point de le fuir, « de peur qu’il ne se sauve », comme dans la belle chanson de Gainsbourg. Si d’aventure, tu trouvais ce trésor, ton angoisse de le perdre, le ferait-elle aussitôt tomber en poussière ?
« J’ai reconnu mon bonheur au bruit qu’il a fait en partant » déplorait Jacques Prévert.
Pour les amants, à l’horizon de leur croisière, nul port où faire escale.
Reste le vestige d’un rêve, aussitôt vécu, aussitôt perdu.
Mais que vaudraient nos vies sans cet horizon qui se dérobe ?