Au pays du soleil levant, Kintsugi signifie « jointure d’or ». les céramistes qui perpétuent cette technique ancestrale sont considérés là-bas comme de véritables trésors vivants...
Les céramistes qui perpétuent cette technique ancestrale sont considérés là-bas comme de véritables trésors vivants. Pour « faire Kintsugi », ils réparent leurs pots cassés par de fines veines de soudure à l’or fin. Les objets retrouvent ainsi entre leurs mains une seconde vie, sublimée par leurs cicatrices.
L’auto hypnose procède de cette même philosophie de la résilience. Elle ouvre cet atelier dans lequel nous prenons soins de nos âmes ébréchées et de nos cœurs brisés qui demandaient réparation. De même que méditer, c’est faire Zazen, pratiquer l’autohypnose, c’est faire Kintsugi. Si les deux pratiques se ressemblent, leurs disciplines cependant diffèrent, en ce que la première retranche jusqu’au vide, quand la seconde redéploie vers le plein.
Ainsi restaurées, nos failles et nos fêlures, loin de nous jeter au rebut, signent une histoire de vie qui fait notre fierté.
Et si nos fragilités fondaient notre valeur ?
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