Vous rencontrez quelqu’un pour la première fois et spontanément vous vous faites une première impression. Que celle-ci soit positive et vous voilà attiré par votre interlocuteur. Si au contraire celle-ci est négative, alors vous « ne le sentez pas ». Dans les deux cas, un effet de halos se propage, lequel ne laisse transparaître et n'entretetient que ce qui vient étayer cette première impression.
L’effet de halo ouvre ainsi la porte aux présupposés et à tous les biais de confirmation. Vous trouvez que telle personne a une belle voix ? Vous tombez plus facilement d’accord avec elle. Vous trouvez que telle autre personne est négligée dans sa tenue ? Quand elle cherche ses mots, vous jugez ses idées brouillonnes et ses silences sont autant d’hésitations.
Ainsi, pris dans l’effet de halo, serez-vous tour-à-tour indulgent ou sévère, mais jamais juste ou impartial. De plus, vous serez peut-être tenté de prendre pour une intuition valide, ce qui n’est qu’une activation de vos préjugés. Afin de dissiper ces brumes du jugement, la seule parade réside dans les faits : au fur-et-à-mesure de vos échanges, remplacez les impressions par des constats, les « je pense que… » par des « je sais que ».
Souvenez-vous en dans les situations professionnelles les plus sensibles: entretien d’embauche, réunions d’équipe ou présentation client…
Ainsi, au moment de prendre une décision importante, il peut vous être utile de consulter votre coach pour démêler avec lui ce qui tient de l'intuition et ce qui tient du préjugé...