Mon propos est de mettre l’hypnose à la portée du plus grand nombre. Chacun d’entre nous possède naturellement en lui l’ aptitude à se plonger dans une transe profonde et les ressources nécessaires pour faire de cet état modifié de conscience le vecteur d’une démarche thérapeutique ou d’un changement positif.
Une pratique régulière m’a conduit à cette conclusion que l’hypnose n’était de fait rien d’autre qu’une auto-hypnose accompagnée. Rares sont les techniques qui ne peuvent se transposer dans le cadre d’une pratique individuelle. C’est pourquoi je porte à l’enseignement une importance particulière afin de mettre rapidement entre les mains du patient sa propre pharmacopée psychique qu’il pourra utiliser de façon autonome.
De même que le kinesithérapeute méziériste fait prendre conscience à son patient de ses défauts de posture et lui prescrit les mouvements d’une gymnastique personnelle pour les rectifier, de même l’hypnothérapeute en faisant exprimer par le sujet ses «postures psychologiques» invalidantes, peut lui établir un programme individualisé de suggestions positives. En cela que l’âme et le corps sont les deux polarités d’un même entité, ces deux disciplines qui empruntent chacune un point d’entrée différent, convergent dans leur cheminement et ramènent l’une à l’autre dans une appréhension globale du sujet.